historique 3

La difficulté du fusing consiste à maîtriser la cuisson des pièces pour éviter l’apparition des tensions dans la matière. Pour cela, il faut tenir compte de la nature des verres que l’on fusionne, de la dimension de la pièce et de son épaisseur.
La compatibilité des verres :
Les verres utilisés doivent être compatibles ; pour cela, ils doivent appartenir à une même catégorie et posséder le même coefficient de dilatation. Ils sont disponibles sous diverses formes : feuilles de verre, verre concassé de granulométries variées (frittes), fil de verre (stringers).
Un verre plus coloré s’échauffe plus. La température des verres n’est donc pas identique.
Les tensions du verre peuvent être mesurées avec un stressomètre.

historique 2

En 1935 : Elles maîtrisent la couleur, les phases de dilatation et de rétraction et aboutissent enfin au verre à fusion tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Vers 1940 : premières réalisations artistiques, notamment celles de michael et Frances Higgins.

Depuis 1980 : la technique du fusing s’est répandue presque dans le monde entier.
En 2005 : création de nôtre atelier en Tunisie et début des recherches.
Définition :
Le « fusionnage » ou « fusing » consiste à assembler des morceaux de verre superposés déjà découpés dont l’ensemble est porté dans un four à son point de fusion pour former une seule pièce homogène.
Le verre obtenu peut être thermoformé (avec un moule afin d’obtenir des formes concaves ou convexes).
On utilise des fours pouvant monter jusqu’à 1000°C.